⚠️Pourquoi l'Europe s'appauvrit

l'Europe est elle en train de s'effondrer après des siècles de domination mondiale , économique , commerciale et culturelle ?

Notre Vieux Continent , jadis grandiose , a plutôt mal abordé le nouveau millénaire , pépinière d'empires comme Rome , Athènes , la couronne d'Espagne , celle du Portugal , de la Hollande , le Royaume Uni , l'Empire austro hongrois ou la France de Napoléon .

Les forces européennes se sont répandues et ont laissé leurs traces partout à travers l'histoire .

Après les deux guerres , l'Europe a changé de visage .

Au nom de la paix et de la prospérité commune , elle s'est unifiée et s'est intégrée sur l'échiquier international comme un leader .

Elle est devenue la première puissance économique du monde en deux mille cinq , une place qu'elle a réussi à conserver pendant neuf ans .

Elle porte le nom d'une princesse grecque dont les attraits étaient très convoités jusqu'à ce que Zeus lui-même l'enlève et devienne son amant .

Mais la princesse de deux mille vingt trois a un peu vieilli , elle n'est plus aussi attirante .

Elle n'apporte plus autant de satisfaction et elle ne va pas bien .

Ses principaux signes vitaux donnent de l'inquiétude à tous ceux qui se sont penchés sur son chevet .

Inflation , croissance , emploi , investissement , innovation , balance commerciale , défense efficacité des services publics , dynamisme , immobilier et même démographie .

Tous les signes d'un déclin financier , culturel et social sont rassemblés sous nos yeux .

L'Europe , berceau de la révolution industrielle , a toujours été en avance sur tout et sur tout le monde .

Mais depuis quarante ans , elle hésite et accumule les retards .

Et depuis dix ans , c'est de pire en pire .

Dans cette vidéo , je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi .

Ce n'est pas qu'un phénomène transitoire dû à la crise sanitaire ou à la guerre .

Nous verrons ensemble qui sont les principales victimes de cette situation , comment elle va évoluer et ce que ça veut dire pour nous , pour notre vie quotidienne , notre épargne et notre patrimoine .

Et en fin de vidéo , je vous proposerai une théorie personnelle en espérant ouvrir un débat .

Mais pour le moment , j'ai un petit service à vous demander .

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La puissante Europe décline .

Ce n'est pas moi qui le dit , ce sont les chiffres .

C'est un fait incontestable .

Même par les plus optimistes , les Européens s'appauvrissent .

Leur pouvoir d'achat , leur niveau de vie , de sécurité et de confort sont en train de baisser inexorablement .

Bien sûr , il y a la récession , le contrecoup de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine qui renforcent un sentiment de malaise général .

Mais en réalité , notre continent paie près de quarante ans de choix politiques mal réfléchis qui l'ont démuni face aux défis modernes .

D'abord , l'État providence et ses vieilles recettes ne fonctionnent plus .

Elles n'ont fait que jeter le continent dans les griffes de l'inflation et de la récession .

Sous leur pression , il s'est fracturé dans les pays du Sud , les systèmes de santé sont affamés .

La dette publique atteint des niveaux inédits , l'efficacité du système éducatif recule , les politiques d'austérité et la fiscalité ont épuisé les populations , particulièrement les classes moyennes .

Et les inégalités se creusent encore plus dans les pays du Nord .

On résiste mieux , mais ce n'est qu'une question de temps .

L'Allemagne , moteur économique du continent , premier contributeur du budget de l'Union , partenaire européen numéro un de tous les autres pays européens , ne se relève pas de la crise énergétique .

Elle souffre maintenant de son modèle industriel obsolète , basé sur du gaz russe bon marché .

Un modèle qui a dominé son économie depuis la réunification .

Mais rien ne dure éternellement .

Le pays est entré en récession en janvier dernier , en même temps que l'Union européenne toute entière .

Les dépenses de consommation en Europe ne résistent pas à l'inflation et face à elles , les comportements changent .

En Allemagne , la consommation de viande et de produits laitiers est tombée à son plus bas niveau depuis trente ans .

En Italie , le ministre de l'Economie a organisé une réunion de crise pour résoudre le problème du prix des pâtes , qui augmente plus vite que tous les autres .

Fini les foies gras et les crus bourgeois sur les tables françaises .

Et en Finlande , on n'utilise les saunas que les jours devant quand les éoliennes tournent à plein régime pour les alimenter gratuitement , Selon l'Insee et son dernier portrait de l'économie européenne .

En moyenne , les dépenses de logement , d'alimentation et de transport représentent aujourd'hui plus de cinquante pour cent des dépenses des ménages européens .

Tous pays et toutes classes confondues , l'ascension sociale n'est plus qu'un lointain souvenir .

Et puis il y a un autre signe qui ne trompe pas .

Dans de nombreux pays d'Europe , les syndicats revivent .

De plus en plus de salariés inquiets adhèrent à un syndicat pour obtenir plus de poids face à leurs employeurs .

Tout ça , nous le vivons en ce moment , ce qui nous donne l'illusion que les déboires de l'Europe ne sont dus qu'aux conséquences de la crise et du quoi qu'il en coûte .

Mais ce n'est pas le cas .

Notre économie se laisse porter et stagne depuis les années quatre vingts .

Le problème ne date donc pas d'hier .

Et depuis environ dix ans , elle plonge littéralement .

Voyons un peu comment on en est arrivé là .

Dans la vie , il n'y a ni punition ni récompense , mais que des conséquences et la situation actuelle n'est que le produit des grandes orientations passées en Europe .

Le vingt e siècle a été celui de la souffrance de la grippe espagnole , qui a fait entre deux et cinq millions de victimes , des guerres jusqu'à la guerre froide , en passant par des catastrophes industrielles comme Tchernobyl , mais aussi Seveso ou AZF .

Mais ce fut aussi celui du rapprochement , de la coopération pour la paix et l'innovation et de l'émergence d'une nouvelle puissance économique appelée à régner sur le monde pendant des décennies .

Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale , le continent est divisé avec d'un cote les pays de l'Ouest , alliés des États Unis , qui ont bénéficié des largesses du gouvernement américain pour se reconstruire et qui forment une nouvelle alliance militaire , l'organisation du traité de l'Atlantique Nord ou Otan .

De l'autre , les pays de l'Est sous domination soviétique , qui finiront séparés du reste du monde par le tristement célèbre rideau de fer .

Les deux moitiés ne vont pas se développer de la même façon .

Dès mille neuf cent cinquante et un , la première pierre de la future Union européenne est posée à l'ouest avec la création de la Communauté européenne pour le charbon et l'acier ou CECA .

Au départ , ils sont six pays qui ont décidé de collaborer et de relier leurs industries stratégiques pour relancer leurs économies .

Et pas d'économie sans énergie .

Puis , en mille neuf cent cinquante sept , c'est le traité de Rome qui crée la Communauté économique européenne et qui prône la libre circulation des marchandises , capitaux et biens entre les pays membres .

Et il crée aussi l'alliance Euratom pour développer le nucléaire civil .

L'Europe entre dans les Trente Glorieuses , cette période bénie où la croissance n'avait pas de limites , et le progrès non plus .

Isabelle Adjani .

Un visage rayonnant , un teint éblouissant pour garder une peau douce et fraîche , il fait d'abord confiance à luxe , à sa mousse riche et onctueuse .

Oui , j'aime luxe que je l'ai choisi .

La reconstruction puis les efforts de repeuplement , connue sous le joli nom de baby boom et l'accroissement de l'espérance de vie ont propulsé la demande et les affaires au sommet du monde .

Au début des années soixante dix , l'Europe se partage la moitié du PIB mondial avec les États Unis à cinquante cinquante .

L'industrie européenne a connu une croissance exponentielle et domine désormais la production manufacturière , loin devant la Chine qui est encore enfermée dans sa coquille .

Rien ne semble pouvoir arrêter cette incroyable ascension .

Ah si , les chocs pétroliers Au milieu des années soixante dix , l'Europe va alors prendre conscience de sa dépendance au pétrole pendant qu'elle traverse une des pires récessions économiques de son histoire .

Pourtant , à part la France qui bidouille un peu avec l'uranium , elle va continuer de privilégier les énergies fossiles , quitte à se prendre les pieds dans le tapis quelques décennies plus tard , quand apprendre à s'en passer sera devenu une urgence absolue .

Mais elle se relève une nouvelle fois .

En mille neuf cent quatre vingt treize , le traité de Maastricht met fin aux autres communautés européennes et on célèbre la naissance officielle de l'Union européenne .

Elle devient une entité politique forte qui régit les relations entre ses États membres , se dote d'institutions officielles et élargit le champ de la coopération à la politique étrangère , la sécurité commune ou la politique monétaire .

Avec la création de l'euro .

En mille neuf cent quatre vingt dix neuf , douze pays ratifient le traité à l'aube du nouveau millénaire .

Ils sont quinze .

Mené par l'Allemagne , le Royaume Uni et la France , ce nouveau millénaire commence bien mal avec une crise majeure , l'explosion des valeurs Internet ou crise des Dotcom et des attentats meurtriers perpétrés sur le sol américain .

En deux ans , les marchés boursiers européens s'effondrent et perdent quarante huit virgule six pour cent de leur valeur .

Hasard du calendrier ou opportunité , au moment où la crise s'apaise , de nouveaux billets de banque font leur apparition dans nos portefeuilles .

Nous sommes le un er janvier deux mille deux et l'euro prend la place du franc de la p ceta , de la lire du deutschemark sous le regard des Britanniques qui ont tenu à conserver la main sur leur politique monétaire .

Cette nouvelle union monétaire doit faciliter les transactions financières et commerciales , les déplacements et les investissements entre pays membres , garantir la stabilité du système monétaire européen .

Mais c'est surtout le symbole fort d'une véritable unité de l'Europe où tout devient commun jusqu'à la monnaie .

Mais l'euro a du boulot .

Il doit remettre tout le continent sur les rails de la croissance face à la Chine , dont l'ombre s'étend un peu plus chaque jour .

En deux mille cinq , l'Union européenne devient la plus grosse puissance du monde avec vingt six pour cent du PIB mondial , contre vingt quatre pour cent pour les États Unis .

Mais après deux mille sept , l'Europe se remet moins vite de la crise financière .

Il lui faudra dix ans quand trois auront suffi .

Aux États Unis , la fracture nord sud se précise et les inégalités s'accroissent avec la crise grecque .

En deux mille neuf , incapable de faire face à sa dette , la Grèce a dû faire appel à l'aide internationale et elle a été rapidement suivie par l'Italie , l'Espagne , le Portugal et l'Irlande .

Dans les pays du Sud , les déficits budgétaires sont plus graves que prévu et les mesures d'austérité imposées par le FMI provoquent la grogne sociale .

Pour stimuler la croissance , la Banque centrale européenne , composée des gouverneurs de toutes les banques centrales nationales , décide de dégainer sa politique monétaire .

Les taux directeurs baissent , favorisant l'endettement .

La reprise s'amorce sans fin .

Et en deux mille quatorze , il se passe quelque chose de délirant , mais qui a profité à tous Les taux directeurs descendent à zéro et ouvrent l'ère du crédit gratuit pendant près de dix ans .

Les marchés boursiers sont euphoriques et l'immobilier à brevet d'argent facile augmente en moyenne de quarante huit pour cent .

Il explose dans la plupart des pays de l'Est qui rattrapent leur retard .

Le taux d'épargne , lui , baisse de dix pour cent .

Pendant que les dépenses des ménages doublent , les exportations bondissent et gagnent quarante sept pour cent .

L'emploi est soutenu par le secteur des services , qui concentrent les trois quarts de la masse salariale européenne .

Malgré ça , la croissance reste molle .

Elle ne dépassera jamais les trois pour cent .

Entre deux mille huit et deux mille dix neuf , le PIB du continent va augmenter de quinze virgule trente deux pour cent .

C'est peu comparé aux soixante dix huit virgule cinq pour cent de l'économie américaine .

La Bourse de New York a aussi bondi plus trois cent quarante trois pour cent pour le SP cinq cents pendant la même période , contre quatre vingt huit pour cent seulement pour l'Eurostoxx .

Les pays les plus industrialisés résistent mieux , comme la Hongrie , la Slovénie , la République tchèque ou la Suède .

Le revenu disponible progresse avec le soutien financier de l'Union .

Mais ailleurs , comme en Allemagne , en Autriche ou au Danemark , ils reculent .

Et au mieux , comme en France ou aux Pays Bas , ils stagnent .

Globalement , les revenus moyens des Européens n'ont plus progressé depuis vingt ans .

Ils baissent légèrement , mais les aspirations sociales sont toujours les mêmes et la population vieillit .

Les systèmes de retraite et de santé sont sous la pression d'un déséquilibre démographique lié au fameux baby boom et au progrès médical .

Selon les derniers chiffres de la Banque mondiale , on vit en moyenne jusqu'à l'âge de quatre vingts ans et jusqu'à soixante quatre ans en bonne santé en deux mille vingt et un avec le record quatre vingt trois virgule trois ans pour l'Espagne et seulement soixante et onze virgule quatre en Bulgarie .

Un habitant d'Europe a gagné grosso modo sept ans d'espérance de vie entre mille neuf cent quatre vingts et deux mille quatorze .

Mais depuis , la courbe ne progresse plus et oscille entre quatre vingts et quatre vingt deux ans hors covid .

Une fois la crise sanitaire passée , l'espérance de vie d'un Européen reviendra à son niveau de deux mille treize .

Il faut dire que quand elle a frappé , l'Europe n'était pas prête .

L'Union a montré son vrai visage pendant la pandémie , on parle de gestion chaotique , souvent au mépris des principes fondateurs européens de coopération et de libre circulation .

Encore une fois , l'économie européenne a été durement frappée et encore une fois , elle a mis plus de temps à redémarrer que le reste du monde .

Et c'est bien dommage , car manifestement , elle n'a pas eu le temps de se relancer suffisamment pour pouvoir affronter la suite .

La crise énergétique provoquée par les sanctions internationales n'a laissé aucune chance aux entreprises européennes , pour la plupart encore sous perfusion d'aides gouvernementales .

Le fameux quoi qu'il en coûte , tout cet argent .

Sept cent cinquante milliards de dollars pour l'Union , près de cent quatre vingts milliards pour la France , deux cent quarante milliards pour l'Allemagne , puis deux cents milliards encore en deux mille vingt deux .

Dépenser pour soutenir le tissu économique et amortir la hausse des prix de l'énergie s'est avéré vital .

Mais il a fait exploser les dettes publiques , particulièrement celles des pays du Sud , dont la France .

Deuxième effet des mesures de soutien .

L'inflation a culminé à dix pour cent en octobre deux mille vingt deux et elle dépasse toujours six pour cent dans la zone euro en juin dernier pour la contrée , il y a un an , la BCE remontait ses taux directeurs pour la première fois .

Et à l'heure où nous réalisons cette vidéo , le taux de dépôt atteint trois virgule soixante quinze pour cent et l'OAT dix ans , le taux des obligations d'Etat dépasse les trois pour cent .

Puis la crise énergétique a mis en lumière l'incohérence de certaines politiques menées par l'Union européenne , comme la politique nucléaire abandonnée en deux mille douze après l'accident de Fukushima ou l'ouverture du marché européen d'électricité qui ont abouti aux couacs que nous payons tous en ce moment .

Les salariés d'EDF savent de quoi je parle .

Devant l'urgence , il a fallu réorganiser les circuits d'approvisionnement , mobiliser les énergéticiens dont EDF très sollicité , et investir en catastrophe dans de nouveaux équipements comme les terminaux GPL pour que l'Allemagne puisse se fournir auprès des États Unis .

Des investissements financés par la dette qui dorénavant est devenue un luxe .

La hausse des taux pénalise la demande et fait aussi grimper le coût du crédit , alors que les dix plus grosses économies européennes présentent toutes des déficits publics et un endettement hors normes .

Parmi elles , neuf ne respectent plus les critères du Pacte européen pour la stabilité et la croissance mis en place en mille neuf cent quatre vingt dix sept , censé justement limiter ces déficits à trois pour cent du PIB .

Dans ces conditions , pas étonnant que la pression fiscale en Europe soit supérieure au reste du monde .

Il faut bien trouver de l'argent quelque part .

Avec un score de quarante deux virgule un pour cent , la zone euro n'est pas très attirante pour les investisseurs étrangers qui lui préfèrent les terres plus accueillantes des États Unis ou d'Asie .

L'endroit le plus fiscalisé du monde est en Europe , c'est le Danemark , suivi de la France .

En Europe aussi , puis de la Belgique , de l'Autriche et de l'Italie .

Il n'y a que l'Irlande , la Roumanie et la Bulgarie à faire mieux que les concurrents .

Conséquence .

Les entreprises européennes , toutes tailles confondues , investissent de moins en moins .

Les dépenses sont en baisse régulière depuis vingt ans , alors que nos entreprises sont désormais confrontées à la transition énergétique , à l'émergence de nouveaux modèles esg et à la relocalisation de leurs industries .

Cote innovation selon L'opm , l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle , l'Europe est toujours loin derrière les États Unis et la Chine , encore une fois leaders des dépôts de brevets internationaux .

Et d'après une étude de la Commission européenne , l'innovation progresse de dix pour cent entre deux mille quinze et deux mille vingt deux , tirée par les performances des Pays Bas et de la Suède .

Mais ce n'est rien à côté des deux superpuissances mondiales .

Comme elle , l'Europe cherche à obtenir son indépendance technologique , mais elle ne dispose pas des mêmes ressources que les autres .

Alors , récapitulons en retard technologique , le marché européen est en baisse .

La consommation des ménages et les investissements des entreprises sont érodés par l'inflation , la pression fiscale et le poids de la dette qui écrasent le pouvoir d'achat .

Et la récession est officielle depuis le un er janvier dans la zone euro .

Enfin , les dernières crises ont accentué les factures technologiques est Ouest et budgétaires Nord Sud .

Chouette tableau .

Pas étonnant que les États Unis continuent d'attirer les capitaux , les biens et les cerveaux .

Malgré tous les signaux défavorables qu'elle nous envoie depuis le début de la pandémie , à choisir entre la toujours brillante Amérique et la princesse Europe de Katie , la décision est vite prise par les investisseurs internationaux .

Si notre bon vieux continent a autant de mal à se remettre des chocs qu'il a réussi ces trois dernières années , ou plutôt ces trente dernières , l'explication la plus simple et celle que confirment les chiffres , c'est que ça y est , c'est fini .

La puissance européenne décline .

Ça n'a rien de catastrophique .

Et c'est dans l'ordre des choses .

Tout est cyclique et l'économie ne fait pas exception .

Les cycles d'expansion et de contraction sont connus et ont été étudiés par des économistes qui leur ont laissé leur nom .

Juglar Congr tv .

Mais depuis , on en a identifié des dizaines d'autres des cycles sectoriels , saisonniers , boursiers , monétaires et même soci psychologiques qui influent sur la puissance économique d'une nation .

Rien ne dure éternellement , pas même les empires .

L'histoire est pleine de ce genre d'exemple .

Ray Dalio explique ça très bien et on vous avait justement fait une vidéo à ce sujet .

Je vous remets le lien dans la description .

Si vous avez envie d'en savoir plus dans le cas de l'Europe , c'est encore une fois une histoire d'énergie .

Elle a dominé le monde pendant l'ère du charbon , puis ce sont les états-unis qui ont pris le relais pour l'ère du pétrole .

Attention , si le phénomène n'a rien d'exceptionnel , je ne dis pas que ça va être facile .

Qui dit de clans dit forcément perte de valeur , Surtout qu'en ce moment , pas facile de savoir où on va .

Alors en tant qu'épargnent , investisseur ou propriétaire , qu'est ce qu'il faut faire en temps de crise , je vous donnerai toujours les mêmes conseils .

On opte pour les valeurs refuge , on diversifie géographiquement et par secteur et on thésaurise .

Pour l'heure , l'immobilier est plutôt difficile d'accès et le marché est en baisse .

Il vaut mieux privilégier l'or , l'argent et les autres métaux précieux .

Et je parle d'or physique en lingots , pièces ou bijoux .

Avec la hausse des taux , les obligations redeviennent intéressantes et les comptes à terme reprennent aussi des couleurs .

On les avait un peu oublié .

Ceux enfin crise en vue ne signifie pas forcément fuir le marché des actions .

Tous les secteurs ne reculeront pas de la même façon .

Privilégiez les valeurs anti fragiles , les anti fragiles , ce sont ces sociétés qui se renforcent pendant les crises et qui les ont toutes traversées jusqu'à maintenant .

C'est le cas d'Apple , Coca Cola ou Kraft , hein ?

Des entreprises chères au coeur de Warren Buffett .

Enfin , les crises sont aussi l'occasion de faire de bonnes affaires , d'acheter des titres moins chers .

Et pour certaines vedettes de Wall Street , c'est même la foire à la Bourse .

Leurs opérations boursières et leur portefeuille sont déclarés aux autorités chaque trimestre et mis à la disposition du grand public .

Vous les trouverez facilement sur internet et il y a moyen de s'en inspirer pour construire votre stratégie à long terme .

Alors d'accord , après la croissance vient le ralentissement puis l'apogée et le déclin .

Mais après revient le rebond suivi d'une nouvelle période de croissance et ainsi de suite .

L'ennui , c'est que personne ne sait combien de temps ça va prendre avant de toucher le fond .

Mais je veux finir sur quelque chose de positif .

Pour une fois , on est en avance sur l'Amérique et surtout nous allons tomber de moins haut , Ce qui nous autorise à émettre l'hypothèse que la princesse se hop n'a pas encore dit son dernier mot .

Il lui faut juste un peu de temps pour se refaire une beauté et elle n'a pas encore fini de changer de visage .

N'hésitez pas à nous donner votre avis et à faire vos prévisions dans les commentaires .

J'ai hâte de vous lire et pensez à vous abonner à notre newsletter .

On vous présente mardi prochain une opportunité d'investissement inédite .

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